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√ Titre complet: 
RIPP-Viti : Réduire les Impacts des Produits Phytosanitaires en viticulture méridionale à l’échelle territoritoriale
√ Responsable scientifique LISAH: 
VOLTZ Marc
√ Contacts: 
Marc Voltz > téléphone : 04 99 61 23 40 >email : marc.voltz@inrae.fr
√ Date début: 
Janvier, 2020
√ Date fin: 
Décembre, 2022
√ Bailleur du projet: 
ECOPHYTO R&I, Office Français de la Biodiversité
√ Partenaires: 
INRAE, UMR ABSys, UMR ECOSYS, UMR Innovation, UMR ITAP Chambre Régionale d’Agriculture Occitanie, Captages Occitanie, Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, EPTB Orb&Libron, Institut Français de la Vigne et du Vin
√ Région de la zone d'étude: 
Hérault
√ Résumé: 

Malgré les différentes incitations à réduire l’usage des produits phytosanitaires (PP), le secteur viticole reste très consommateur en pesticides. L’objectif de ce projet est l’élaboration de nouvelles stratégies de réduction d’usage et d’impact des PP en milieu viticole, qui soient territorialisées, durables et acceptables par la diversité des acteurs agricoles. Les stratégies envisagées reposent sur trois principes :

  1. la combinaison de leviers de réduction d’usage à l’échelle parcellaire (ex.: conduite bas-intrants, biocontrôle) avec l’implantation de zones tampons limitant la dispersion des PP à l’échelle paysagère,
  2. la modulation territoriale des leviers parcellaires en fonction des contraintes d’exploitation viticole (ex. sol, climat, objectifs de rendements) afin de favoriser l’acceptabilité et la durabilité des leviers envisagés,
  3. la mise en place d’une approche participative à l’échelle territoriale pour définir les règles de modulation des leviers ainsi que les objectifs de réduction d’impact collectif sur les écosystèmes et les riverains.

Le projet est expérimenté sur le bassin versant du Rieutort (Hérault). La démarche participative associe un groupe d’acteurs viticoles et un groupe d’experts (agronomes, hydrologues…), qui élaborent en interaction les stratégies selon les principes précédents. Elle s’appuiera sur un diagnostic d’impact (a) environnemental des stratégies élaborées par simulation numérique de l’exposition des riverains et des contaminations hydrologiques et (b) agronomique (évaluation des risques de pertes de rendement). Les stratégies paysagères répondant le mieux aux critères de réduction d’impact environnemental de durabilité productive et d’acceptabilité feront l’objet d’une diffusion par les organismes consulaires agricoles au plan national et régional.